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Presses et Critiques de l'artiste.

De l'Africansuccess-org

Joseph Ghattaba appelé Joe Big-Big.

"Ma création est une langue universelle que les sourds et muets peuvent comprendre". Joseph Ghattaba, dit Joe Big-big à cause des sculptures monumentales qu'il réalise. Il est né en 1961 au Ghana.Il se passionne très tôt, à l’école, pour la sculpture de l’argile. Il s’essaie ensuite, avec succès, à la sculpture sur bois et au bronze. Depuis, il a trouvé son mode d'expression privilégié dans la création de grande sculptures de métal recouvertes de grillage. Selon lui, la récupération, le mélange des techniques et des matériaux, rappelle le passé et le présent. Le résultat est une nouvelle unité, une image de force et de liberté pour les humains. Ses œuvres, réfugiés, prisonniers, exilés, voyageurs ou animaux,toutes ces créations animées d’un mouvement unique et porteur de vie, apportent un message de paix pour le monde

En 1996, il choisit de travailler le métal "symbole du labeur humain avec des matériaux simples, humbles,issus du quotidien des hommes comme le fil de fer et le grillage.

Grâce à ce matériau malléable, il va exprimer aussi bien la peine qui pèse sur les épaules du vagabond, que l’allégresse de la mère et son enfant courant vers l’école. Son art est entièrement habité par le mouvement, résolument imprégné de nature humaine : il retrace la vie africaine, dresse des portraits. Aux premières statuettes vont se substituer des œuvres monumentales.

Le Conseil Général du Tarn et Garonne a acquis son grand guerrier "The Warrior" parmis ses sculptures monumentales en 1999.

Texte d'Olivier Sultan.

Artiste confirmé, Joe Big Big.

Artiste confirmé, Joe Big Big compose à partir de tous les matériaux (plâtre, fer, bois, terre) mais il privilégie le travail du métal « symbole du labeur humain avec des matériaux simples, humbles, issus du quotidien des hommes comme le fil de fer et le grillage ». Grâce à ce matériau malléable, il exprime aussi bien la peine qui pèse sur les épaules du vagabond, que l'allégresse de la mère et de son enfant courant vers l'école. Joe se souvient, regarde, observe et transfigure ce qui nous semblerait usuel, voire banal.

Réfugiés, prisonniers, exilés, voyageurs ou animaux, toutes ces créations animées d'un mouvement unique et porteur de vie, apportent un message de paix pour le monde. C'est le mouvement et la vie dans toutes ses formes qu'il célèbre dans ces entrelacs de fil de fer, ces êtres cent fois faits et défaits, le fil du vivant tissé dans le vide. Joe Big Big s'est imposé, fil après fil, nœud après nœud.

Un visage attentif penché sur un livre, une main levée pour frapper, des cuisses ployées dans l'effort de la marche : c'est tout un monde en mouvement que dessinent ces silhouettes fines et grisées, formidablement expressives. Graciles dans leur robe de fer, sobres jusqu'à l'épure, elles s'enracinent alors dans notre regard après l'avoir attiré.

Car ces silhouettes dignes et humbles rappellent à nos mémoires les gestes ancestraux de notre humanité. C'est un monde absorbé par des tâches immédiates et simples : se nourrir, danser, voyager, que Joe nous offre. Un monde où chacun va et vaque, selon un rythme millénaire, un monde recréé, s'adressant à tous sans souci d'origines. Le Monde en marche, a-t-on envie de dire : discrètes et silencieuses, les créations de Joe Big Big vont quoiqu'il advienne, de toute éternité.

OLIVIER SULTAN

Directeur fondateur du Musée des Arts derniers à Paris, a passé quinze années en Afrique où, après avoir dirigé le Centre culturel français d'Harare (Zimbabwe), il a ouvert une galerie d'art. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur l'art contemporain d'Afrique australe.

Par Anne-Lise COUINEAU

Artiste confirmé : Joe Big-Big sculpteur

Joseph A. GHATTABA dit "JOE BIG-BIG", après avoir étudié au Collège d'Art de Kumasi, a notamment exposé au Niger -Centre Culturel Franco-Nigérien- où il a créé pour la Communauté Européenne, la Banque Centrale d'Afrique de l'Ouest ainsi que pour l'Université de Niamey des sculptures monumentales. En 1996, Gérard GAYOU le découvrait au Niger et l'accueillait en résidence (Association Saint-Henri/Castelnaudary). Cet hiver, ses œuvres ont accompagné la commémoration de l'Abolition de l'esclavage à l'UNESCO.

Artiste confirmé, Joe Big-Big compose à partir de tous les matériaux, (plâtre, fer, bois, terre) pourvu qu'ils soient proches de sa main d'homme, et de gestes immémoriaux. Son talent et son identité explosent dans ses créations, quel qu'en soit le thème. Car tout lui est inspiration. Tout ? Oui : Joe se souvient, regarde, observe, et transfigure ce qui nous semblerait usuel, voire banal.

Un visage attentif penché sur un livre, une main levée pour frapper, des cuisses ployées dans l'effort de la marche : C'est tout un monde en mouvement que dessinent ces silhouettes fines et grisées, êtres surpris dans l'envol de leurs pas, formidablement expressifs. Graciles dans leurs robes de fer, sobres jusqu'à l'épure, elles s'enracinent alors dans notre regard après l'avoir attiré. Cendrées, courbées, libres ou enchaînées, elles nous imprègnent de quelque chose qui nous dépasse. Car ces silhouettes dignes et humbles rappellent à nos mémoires les gestes ancestraux de notre humanité.

C'est un monde absorbé par des tâches immédiates et simples : se nourrir, danser, voyager, que Joe nous offre. Un monde où chacun va et vaque, selon un rythme millénaire, un monde recréé, s'adressant à tous sans souci d'origines. Le Monde en marche, a-t-on envie de dire : discrètes et silencieuses, les créations de Joe vont quoiqu'il advienne, de toute éternité.

"Ce n'est pas la célébrité qui justifie l'artiste, ni le bruit qu'il fait. C'est le dialogue qu'il soutient avec les autres hommes, à voix parfois si basse que celui même à qui il parle, croit souvent n'entendre qu'un murmure" (Jean Marcenac). Or Joe n'est pas un bavard : sculpteur, il est à l'intérieur de son œuvre, donnant toute sa force à la matière.

Anne-Lise COUINEAU

Joe sculpteur au critique de la presse Canalblog.
Joe sculpteur au critique de la presse Canalblog.

Joe sculpteur au critique de la presse Canalblog.

Le Musée des Arts derniers est une galerie d’art, rue St Gilles à Paris, qui expose des œuvres d’artistes ayant une relation avec l’Afrique.

Passant devant sa vitrine, j’y suis entré, intrigué par des personnages en fil de fer. Pas ceux de Calder, dont le fil dessine une forme épurée, mais des hommes, des femmes, des enfants, en volume, dont la tête expressive semble laisser voir l’agitation des muscles sous la peau, dont les vêtements sont faits de morceaux de grilles de moustiquaire, et dont l’attitude force l’attention du passant.

Et pourtant, je n’ai vu que des petites sculptures, l’artiste étant désormais surnommé Joe Big-Big pour sa spécialité à réaliser des œuvres monumentales, tellement la vigueur de son art lui impose le grand format....

Vous pouvez lire la suite du critique en allant sur la presse Canalblog.

Woman and Child, Projet Chez OLATS

Originaire du Ghana, je suis sculpteur.

Après un premier séjour en France (Association Saint-Henri/Gérard GAYOU), j'ai voulu y revenir car il m'a semblé pouvoir y trouver les conditions nécessaires pour créer et diffuser mon oeuvre.

Depuis mon arrivée, j'ai réalisé une centaine de sculptures.

Texte du Musée Maurice Denis

"Terre Noire", Ousmane Sow et les tendances de la sculpture africaine aujourd’hui.

Dans le cadre de la saison L’Afrique en Yvelines, initiée par le Conseil général des Yvelines, le Musée Départemental Maurice Denis met à l’honneur le sculpteur sénégalais Ousmane Sow, découvert par le grand public lors de son exposition sur le Pont des Arts, (Paris 1999) et une sélection de créateurs reconnus de la scène artistique africaine : Aboudramane, Sunday Jack Akpan, Fanizani Akuda, Dominic Benhura, Mickaël Bethe-Selassié, Berry Bickle, Joe Big-Big, Lameck Bonjizi, Soly Cissé, Calixte et Théodore Dakpogan, Moustapha Dimé, Sokari Douglas Camp, Tapfuma Gusta, Bodys Isek Kingelez, Siriki Ky, Ndary Lo, Colleen Madamombe, Adam Madebe, Etiyé Dimma Poulsen, Tendai Rukodzi, Henri Sagna, Brighton Sango, Bernard Takawira, et Freddy Tsimba.

Exposées dans les salles du musée ou dans les jardins, les sculptures convoquent les formes d’expression les plus contemporaines et témoignent de l’universalité du langage artistique, expression permanente de l’humain. Le rapprochement avec certaines œuvres de nos collections s’est imposé avec évidence. L’exposition Terre noire est l’occasion d’un regard croisé, décalé et parfois surprenant qui met en lumière les points communs existants entre les œuvres des artistes africains sélectionnés et les œuvres du Musée, dans l’interprétation d’un même sujet.

Libéré de la notion d’« art primitif » ou « art premier », qui a fourni pour les artistes du début du XXe siècle (Breton, Derain, Matisse, Picasso…) tout un répertoire de formes nouvelles, l’art de l’Afrique d’aujourd’hui exprime la réalité du continent. Les techniques utilisées peuvent être pauvres (matériaux de récupération, plastique, béton, fil de fer) ou sophistiquées (art vidéo, utilisations de photographies, robots, électronique) les modes d’expression extrêmement modernes, installations, maquettes, peintures murales… A ce titre l’art africain s’inscrit complètement dans la scène artistique internationale dont il constitue une nouvelle donne.

Autour de l’exposition, les animateurs des ateliers pédagogiques du Musée, inspirés par ce double regard, proposent des ateliers de modelage, de gravure, d’installation autour de la notion de « récupération » et des réalisations à partir de contes africains.

Du 20 juin au 30 septembre 2007

Musée Maurice Denis à Saint-Germain-en-Laye 78